Selon moi, le café est un produit qui est parfois négligé chez certains restaurateurs. On est enchanté par l’amuse-bouche, l’entrée, le plat et le dessert, mais lorsque le café arrive à la toute fin, il nous laisse sur une finale un peu trop amère. Pourtant, cette boisson, trouvée par un berger qui avait remarqué que ses chèvres étaient revivifiées en mangeant les graines de café, devrait être critiqué avec autant de rigueur que les autres aspects du repas.

 Au travers de mes recherches, une amie m’a conseillé d’aller boire un vrai café au café névé. Je m’y suis rendu et j’ai été enchanté par mon latte. J’ai alors contacté le fournisseur 49th Parrallel Coffee Roaster pour en savoir plus sur leurs produits. Un représentant nommé Spiro m’a agréablement surpris par son expertise. En premier, il n’a pas tenté de me vendre son café, il m’a expliqué les critères pour avoir un bon café:

1. L’eau de Montréal est trop chlorinée, il faut la filtrer ou utiliser de l’eau de source.
2. Il ne faut jamais moudre le café d’avance, toujours à la dernière minute.
3. Le moulin à café doit avoir des lames en titane pour éviter qu’il surchauffe les grains de café.
4. Il faut choisir une machine à café adéquate. (Il serait trop long de vous expliquer les centaines de paramètres…)
5. C’est fini les cappuccinos avec 2 pouces de mousse sur le dessus, il faut une mousse avec des fines bulles.
6. La température du lait est cruciale.
7. Des grains de café de qualité!
8. Une formation avec un barrista expérimenté.

Le café de L’emporte-pièce respectera les critères énumérés ci-dessus!

Matthieu